Financé par le Fonds écoleader
  • Écoconception
  • Économie circulaire
  • Efficacité énergétique
  • Gestion des matières résiduelles

Les entreprises de Lanaudière en action!

Découvrez cinq entreprises de la région de Lanaudière : Bois Franc Sec, Les Jardins de l’écoumène, Bécik Jaune, Récupération Thériault et Planipharm Design.

Ces dernières ont adopté des pratiques d’affaires écoresponsables et des technologies propres afin d’améliorer leur bilan environnemental et leur compétitivité.

Ces vidéos inspirantes ont été réalisées par Lanaudière Économique, en collaboration avec le Fonds Écoleader.

Motivée à aller plus loin dans la réduction de son empreinte écologique, Planipharm Design a reçu du financement du Fonds Écoleader pour intégrer de nouvelles pratiques écoresponsables, dont l’écoconception de ses mobiliers – ce qui génère une réduction des matières résiduelles – et l’approvisionnement durable avec de nouveaux partenaires locaux. Avec l’aide de Maillon Vert, l’entreprise a obtenu l’expertise nécessaire pour passer à l’action.
En 2014, Bécik Jaune s’est mandaté de donner une deuxième vie aux vélos endommagés afin de valoriser l’économie circulaire et la mobilité durable. L’entreprise ne se contente pas de véhiculer ces deux notions. Elle amène aussi des jeunes en réinsertion scolaire vers le chemin de l’employabilité.

Pour garder le cap, l’entreprise devait mettre de l’ordre dans son atelier, une véritable caverne d’Ali Baba. En 2019, elle cogne à la porte du Fonds Écoleader afin de dénicher des outils pour améliorer la gestion de son inventaire.
Les Jardins de l’Écoumène sont bien enracinés dans le paysage de Lanaudière. Depuis plus de 20 ans, l’entreprise propose des semences potagères biologiques qui rappellent le terroir québécois. Les produits de qualité de l’entreprise ne sont pas la seule explication à l’épanouissement des Jardins de l’Écoumène. Sa culture d’entreprise semble aussi mise en cause. Lorsque l’entreprise a décidé d’implanter un bâtiment multifonctionnel sur leur site à Saint-Damien, elle avait déjà une idée en tête : utiliser des technologies vertes.

Toutefois, la création d’un nouveau bâtiment, comme celle d’un jardin, nécessite de l’aide. C’est d’ailleurs en faisant appel au Fonds Écoleader, en 2020, que les Jardins de l’Écoumène ont pu aller de l’avant avec leur projet.
Bois Franc Sec a misé sur la récupération des déchets liés à la production du bois de chauffage afin d’en faire de la biomasse. Elle a réussi à bannir le gaz et le diesel pour chauffer l’eau de deux usines pendant la saison froide. La biomasse est également devenue le carburant de son séchoir à bois.

Résultat? L’entreprise a réduit ses émissions de GES de 270 tonnes. « Tout le monde en tire son bénéfice : l’environnement et l’entreprise », affirme Stéphane Dumais, gestionnaire énergie et certifications.
Récupération Thériault reçoit 40 000 tonnes de bois post-industriel annuellement. Cependant, où certains voyaient des déchets, cette entreprise de Saint-Esprit voyait une opportunité d’affaires dès 1978.

« Prendre quelque chose qui a très peu de valeur et de le transformer pour qu’il puisse en retrouver, tout ça, sans avoir forcément des impacts sur l’environnement », c’est totalement possible selon Gilles Brunon, ingénieur d’usine chez Récupération Thériault.

La recette gagnante? Selon lui, c’est de miser sur l’industrialisation et la rationalisation des procédés. Ainsi, chaque année l’entreprise réussit à produire 300 000 palettes et 145 000 verges cubes de litières pour animaux avec son bois recyclé. Et c’est sans compter leur production de biomasse!